Territoires en transition agroécologique et alimentaire
Le programme TETRAA "Territoire en Transition Agroécologique et Alimentaire"
Il a été créé en 2020 par la fondation Daniel et Nina Carasso et par AgroParisTech dans l’objectif d’accélérer et pérenniser les initiatives à l’œuvre en France inscrite dans une dynamique de transition écologique.
Ce programme vise à soutenir "des actions ambitieuses pour renforcer la durabilité sociale, environnementale et économique des systèmes agricoles et alimentaires". Sélectionnés par un jury d’experts, ces projets bénéficient d’un appui financier mais également technique, et font l’objet d’une étude afin "de capitaliser et de diffuser ces expériences pour inspirer d’autres territoires". Parmi la centaine de territoires candidats, seuls 9 ont été retenus dont Grand Bourg Agglomération.
Le projet de Grand Bourg Agglomération
Dans sa candidature globale, Grand Bourg Agglomération propose, entre autres, le développement d’un réseau de fermes agroécologiques. La collectivité aux commandes du projet, a délégué le pilotage opérationnel de ce volet à la Chambre d’agriculture de l’Ain, pour la mise en place et l’animation de ce réseau.
Qu’est-ce que l’agroécologie ?
Depuis son apparition dans les années 1920, le terme d’agroécologie a connu de nombreuses définitions : comme une science, un ensemble de méthodes pratiques, ou encore un mouvement social et politique. Il a été popularisé en France à partir de 2012, plutôt sur le sens scientifique et technique : à savoir comme une agronomie revisitée, tenant compte d’une part des apports de l’écologie scientifique (science complémentaire), et d’autre part des enjeux environnementaux (invitant à une réduction de l’impact de l’activité agricole).
Selon cette définition récente, beaucoup d’agriculteurs, qui s’appuient sur le fonctionnement des écosystèmes naturels et / ou ont adopté des pratiques à moindre impact sur l’environnement, font de l’agroécologie, même sans le savoir ! Par exemple, ceux qui implantent des couverts végétaux, diversifient leurs cultures ou travaillent à plus d’autonomie (fertilisants, produits phytosanitaires, énergie, semences, etc.).
Pourquoi l’agro-écologie ?
Selon les situations, l’adoption de pratiques agroécologiques peut répondre à divers objectifs :
- TECHNIQUES, pour résoudre des blocages : érosion, perte en fertilité des sols, résistance des ravageurs, adaptation aux changements climatiques, etc.
- ECONOMIQUES, pour améliorer la compétitivité de l’activité agricole : baisse des intrants, baisse des coûts de mécanisation, meilleure valorisation des produits, etc.
- ENVIRONNEMENTAUX, pour réduire l’impact de l’activité agricole : diminution des émissions de gaz à effet de serre, limitation de la pollution de l’air et de l’eau, adoption de pratiques favorables à la biodiversité, etc.
- SOCIETAUX, pour recréer un lien de confiance avec politiques et grand public : interconnaissance, souveraineté et démocratie alimentaire, équilibre des territoires, etc.
Contact(s)
Marie Valentin-Auzou
Conseillère Agroécologie & Biodiversité
07 84 58 40 96
marie.valentin-auzou@ain.chambagri.fr