Situation sanitaire FCO-MHE et vaccination
Voici des précisions sur l'évolution de la situation sanitaire /maladies vectorielles touchant les élevages de ruminants et la prise en charge par l'Etat de la vaccination contre la FCO3 et la MHE.
En savoir +Lors de l’atelier avicole, nous avons abordé les facteurs influençant le confort des volailles, et mesuré l’impact d’un coup de chaleur sur les animaux. En effet, la température n’est pas le seul critère de confort, il y a aussi l’hygrométrie, la vitesse d’air, le rayonnement des parois d’un bâtiment et l’état des litières. Le bien-être se calcule par l’indicateur THI (Temperature Humidity Index). Proportionnellement, plus le couple température et humidité augmente, plus les animaux sont en état de stress.
Différentes approches d’alternatives ont été présentées pour limiter l’impact des aléas climatiques. Une des priorités est d’apporter le confort nécessaire aux volailles dans leur bâtiment. Il est important d’assurer une bonne isolation des bâtiments, et d’apporter une ventilation suffisante : équiper son bâtiment en brasseur d’air, et/ou extracteurs d’air afin d’augmenter la vitesse d’air à l’intérieur du bâtiment. Utilisation d’un système de refroidissement comme la brumisation ou le pad cooling. L’aménagement des abords du bâtiment et des parcours à volailles avec des plantations d’arbres et de haies permet aussi de limiter les coups de chaleur, et de minimiser les impacts sur les volailles.
Hélène Ure, Conseillère avicole et Frédéric Sourd, conseiller Bâtiment, Chambre d’agriculture.
Cet atelier s’est appuyé sur deux témoignages d’agriculteurs : Eddy Buellet – GAEC des Chênes à Montracol et Benoit Merlo – EARL les Jardins d’Aestiv à St Didier d’Aussiat. Tous les deux sont en polyculture-élevage bovins, l’un en lait en conventionnel, l’autre en viande en agriculture biologique. La part de cultures de vente dans l’assolement est importante dans les deux cas. L’autonomie alimentaire est un premier objectif, avec la valorisation des prairies en pâturage et fourrages conservés, l’introduction de méteils, et en élevage laitier la récolte de couverts.
Dans les deux cas, la sole de cultures est diversifiée, comptant sept espèces différentes pour l’un et plus de 15 pour l’autre. Cette diversité vise plusieurs objectifs : agronomiques (rupture des cycles des parasites, maladies et adventices, fertilité des sols), travail (étalement de la charge de travail avec des espèces semées et récoltées à des dates variées dans l’année), économiques (recherche de rentabilité du système). Concernant les débouchés, Eddy Buellet écoule ses récoltes en filières longues, en particulier avec Capdis et l’usine de trituration Nutralp, à laquelle il livre le soja et le colza et rachète du tourteau. Pour Benoit Merlo, les circuits courts sont privilégiés, par choix au début de l’activité, pour les farines, huiles et lentilles. Les nouvelles cultures introduites ensuite doivent obligatoirement trouver un débouché en circuit court, les opérateurs des filières longues n’étant pas positionnés sur ces nouveaux marchés (par exemple pois chiches, millet et sorgho pour l’alimentation humaine…).
La question des filières, du rôle que devraient jouer les opérateurs économiques dans la recherche de débouchés rémunérateurs pour de nouvelles cultures a été largement reprise dans les échanges au cours de l’atelier. Les agriculteurs présents ont été unanimes pour dire, comme l’a souligné Serge Zaka dans sa conférence, qu’ils ne pouvaient pas prendre tous les risques seuls.
Claire Baguet, référente agriculture biologique, Chambre d’agriculture.
«Aujourd’hui, nous constatons des évolutions dans nos campagnes propres au changement climatique, comme la hausse des températures, les sécheresses de plus en plus fréquentes, la diminution du nombre de jours de gel … etc. Ces évolutions ne sont pas sans conséquences. En effet, elles engendrent l’apparition et l’accroissement de problématiques sur les productions végétales comme animales. Le sujet a été abordé lors de l’atelier « Faire face à la pression croissante des bioagresseurs et adventices », avec la participation d’agriculteurs, de collectivités, différents organismes, et des étudiants dans le milieu agricole. Après identification des principaux bioagresseurs et adventices rencontrés sur le terrain, tels que les pucerons, le datura, l’ambroisie, les maladies fongiques, et bien d’autres encore, les échanges ont pu mettre en avant les stratégies de lutte mises en place par les agriculteurs ainsi que les techniques alternatives pour réduire au maximum la pression à l’échelle globale de la rotation culturale.
Amandine Mondan et Hervé Porcin, Conseillers agronomie-environnement, Chambre d’agriculture.
Mieux gérer l’eau sera également un enjeu fort, pour faire face à la fois aux périodes de manque d’eau et à celles d’excès de pluie, comme nous l’avons connu cette année.
Autour des grands types de sols de l’Ain, sont donnés les différents paramètres influençant la ressource en eau.
Les participants ont pu aborder les conséquences sur les sols des différentes pratiques agricoles.
Les échanges autour des leviers clôturent cet atelier, en lien avec les travaux conduits par la ferme expérimentale de Saint Exupéry.
Stéphanie Chaverot – Chambre d’Agriculture de l’Ain
Yann Janin, Audrey Tabone - Ingénieurs régionaux Rhône-Alpes ARVALIS
À chaque saison, son lot de nouveaux symptômes sur les cultures maraichères de plein champ et sous abris. On cherche souvent à associer ces symptômes à un bioagresseur (maladie ou ravageur) afin d’utiliser nos solutions conventionnelles et/ou alternatives pour en limiter/stopper le développement. Mais parfois, les conditions pédoclimatiques en sont à l’origine et il s’agit de troubles physiologiques qui, à terme, peuvent se résorber (photo ci-contre : symptômes physiologiques sur aubergine). L’évolution du climat est également à l’origine de l’apparition de ravageurs dits « émergents » que l’on doit suivre, reconnaitre et mieux connaitre.
Des solutions existent, d’autres sont au stade d’expérimentation, d’autres enfin, sont à faire émerger, par le collectif et les échanges de pratiques.
Cet atelier propose deux temps :
Mélodie Pierrat, conseillère maraîchage à la Chambre d’agriculture de l’Ain